Le petit Bradley Lowery n'est plus
Bradley Lowery, jeune fan de Sunderland atteint d’un cancer incurable, s’est éteint ce vendredi 7 juillet, après-midi. Son combat, rendu public par la relation fusionnelle qu’il avait nouée avec l’attaquant anglais Jermain Defoe, et son enthousiasme sans fin ont ému et inspiré au-delà du monde du football.
Bradley Lowery posait toujours avec les pouces en l’air. Mais ce vendredi 7 juillet, dans l'après-midi, Bradley Lowery s’est éteint. Supporter des Black Cats de Sunderland, il a lutté quatre années contre une maladie rare, un cancer pédiatrique appelé neuroblastome, arrivé en phase terminale début 2017.
L’histoire d’amour entre Bradley Lowery et Jermain Defoe avait commencé le 12 septembre dernier, lors d’un match face à Everton où Bradley était invité à rencontrer ses idoles. Coup de foudre immédiat avec Jermain Defoe, son joueur préféré, qu’il accompagne sur la pelouse pour le coup d’envoi .
Touché par l’amour que lui porte le petit garçon et l’énergie qu’il dégage malgré sa maladie, Defoe s’attache, prend des nouvelles quotidiennement, plaque une photo de son nouveau copain sur son casier dans le vestiaire et rend visite à Bradley à l’hôpital, ou même chez lui pour participer à des soirées pyjama. « Le moment le plus fort que j’ai vécu ici, à Sunderland, est le jour où je suis entré sur la pelouse du Stadium of Light avec Bradley, lors du match contre Everton » , écrivait la semaine dernière l’attaquant de 34 ans dans son message d’adieu aux fans du club, qu’il a récemment quitté pour rejoindre Bournemouth.
Plus fou encore, lors du match de qualification au Mondial 2018 face à la Lituanie, le 26 mars dernier, Joe Hart brise le protocole officiel pour que le gamin puisse ouvrir la voie à la sélection anglaise en entrant le premier sur le terrain. Avec son Jermain sous le bras, évidemment. Alors, forcément, quand les parents de Bradley ont annoncé la dégradation rapide et irrémédiable de son état en début de semaine, Jermain a eu un peu de mal à retenir ses larmes face aux journalistes au moment de parler de lui, jeudi après-midi : « Je parle à sa famille tous les jours. J'étais avec lui il y a quelques jours et c'était dur de le voir souffrir comme ça. C'est dur de voir un enfant de cet âge subir ça depuis si longtemps. Cela devient très difficile pour lui. Ce n'est plus qu'une question de jours. Mais il restera à tout jamais dans mon cœur. Sa famille sait que la mienne sera toujours là pour elle, quoi qu'il arrive. Il n'y a pas un jour où je ne me réveille pas sans regarder mon téléphone en pensant à lui. Parce que son amour est authentique et je le vois quand il me regarde dans les yeux. » Ce soir, le Stadium of Light semble avoir été baptisé pour toi, Bradley. Alors levons nos deux pouces bien haut. So long, little striker.